Nous avons souhaité réunir pour cette exposition 3 photographes femmes, Géraldine Aresteanu, Sabine Dutreux et Sandra Santos qui ont photographié des femmes sur le thème de la sensualité. Une partie des ventes de ces photos est reversée à l’association « La Ligue contre le Cancer » pour Octobre Rose. A cette occasion la photographe Géraldine Aresteanu propose des photographies sur le thème du cancer du sein.

Géraldine Aresteanu : Née en 1976 en Roumanie d’une mère française et d’un père roumain, Géraldine Aresteanu décide à 13 ans qu’elle sera photographe et décroche ses premiers reportages peu après son arrivée en France à 19 ans. En 1999, elle expose ses Portraits pour un Mot, un travail sur le langage des signes avec des enfants sourds – muets de plusieurs nationalités, lors des rencontres photographiques d’Orléans. Elle en a tiré un livre qui a été salué par plusieurs prix. De 2003 à 2014, elle travaille avec une graphiste auteure à rendre visibles des sujets et toujours de personnes qui leur tiennent à coeur : artistes, créateurs, héros du quotidien… Depuis 2014, Géraldine déploie seule ses ailes, portée par sa curiosité des autres et son engagement humain, alternant photographie documentaire et portraits.

Une sélection des Photos exposées :

Sabine Dutreux : Sabine Dutreux est née à Strasbourg en 1973, où elle a grandi et fait ses études. En 2010 elle décide de quitter sa région pour s’installer sur la côte d’azur, d’où sa passion pour la photographie ne cesse de grandir. Au fil des rencontres, elle commence à faire quelques portraits, puis passe à la mode. Très vite une certaine sensibilité se développe, une interaction avec ses modèles lui donne envie de découvrir des univers plus artistiques, plus pictural. De transposer un modèle dans une autre époque, une autre ambiance, de trouver une émotion, un regard. Un univers souvent féminin mêlant beauté et érotisme pouvant être à la fois classique et décalé.

Une sélection de photos : 

Sandra Santos : Sandra Santos va au plus près des êtres, sans appréhension, sans timidité pour voir leurs différences. Sa distance de déclenchement, sa proximité avec son sujet est celle qu’elle ressent à l’instant pour révéler la fameuse bonne distance. Des femmes, des hommes, passent entre les mains de Sandra Santos lors de séances à son atelier pour obtenir le St Graal du lâcher-prise. Elle les voit, elle les reconnait. Photographier c’est incorporer le sujet. Il faut avoir beaucoup vécu soi-même, connu le difficile et les grandes joies de l’existence pour reconnaitre rapidement dans un visage, un corps, l’humain dans son sens noble. Sandra Santos photographie comme on boxe, elle traque son sujet, tourne autour, se martèle pour extraire, lors de ses séances, ce qu’il y a de meilleur. À 45 ans, elle se nomme photographe de gueules, photographe d’émotions. On vient la voir pour vivre un instant avec soi et se découvrir. Les différences sont ses sujets préférés afin de les normaliser.

Une sélection de photos : 

 

 

 

 

 

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