Sandra Santos : Sandra Santos va au plus près des êtres, sans appréhension, sans timidité pour voir leurs différences. Sa distance de déclenchement, sa proximité avec son sujet est celle qu’elle ressent à l’instant pour révéler la fameuse bonne distance. Des femmes, des hommes, passent entre les mains de Sandra Santos lors de séances à son atelier pour obtenir le St Graal du lâcher-prise. Elle les voit, elle les reconnait. Photographier c’est incorporer le sujet. Il faut avoir beaucoup vécu soi-même, connu le difficile et les grandes joies de l’existence pour reconnaitre rapidement dans un visage, un corps, l’humain dans son sens noble. Sandra Santos photographie comme on boxe, elle traque son sujet, tourne autour, se martèle pour extraire, lors de ses séances, ce qu’il y a de meilleur. À 45 ans, elle se nomme photographe de gueules, photographe d’émotions. On vient la voir pour vivre un instant avec soi et se découvrir. Les différences sont ses sujets préférés afin de les normaliser.
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